vendredi 5 mai 2017 à 19h30

Rencontre avec Jules Falquet pour son essai « Pax neoliberalia »

Jules Falquet viendra à notre rencontre, le vendredi 5 mai à 19h30, au Baragouinage, afin de nous présenter son essai pax Neoliberalia »

« Depuis 1989, je vis et travaille entre la France, le Mexique, le Salvador et d'autres pays d'Amérique latine et des Caraïbes. Mes premières recherches portaient sur la scolarisation des femmes indiennes du Chiapas (DEA), puis sur la participation des femmes au projet révolutionnaire armé au Salvador.

Suivant les évolutions des mouvements sociaux de la région (de femmes et féministes, paysans et indiens), je travaille aujourd'hui sur les résistances collectives à la mondialisation néolibérale et ses conséquences (nouvelles idéologies de la "gouvernance" et du "développement", transformation des migrations, ré-articulation des rapports sociaux de sexe, classe et "race", instrumentalisation du "genre").»

Son essai Paxneoliberalia

Solidement ancré dans les recherches féministes sur la mondialisation et sur la dynamique des rapports sociaux de sexe, de race et de classe, ce livre est un essai sur l'emploi méthodique de la coercition au service de la mondialisation néolibérale.

L'instrumentalisation d'une violence en apparence « aveugle », mais en fait très contrôlée, dessine le fil rouge reliant entre eux les quatre textes qui le composent.

Proximité troublante de la torture avec la violence domestique (au Salvador)…

Création de la classe masculine des "frères d'armes" par le service militaire (en Turquie)…

Diffusion des techniques de guerre de basse intensité ;les féminicides de Ciudad Juarez (au Mexique)…

Perpétuation (néo)-coloniale des violences contre les femmes indiennes , luttes décoloniales autour du « territoire-corps »(au Guatemala)…

Jules Falquet croise différents niveaux d'analyse pour rapprocher des perspectives généralement cantonnées à des sphères séparées. En révélant les continuités qui rattachent la violence misogyne aux méthodes coercitives militaro-policières, cette approche met à jour les logiques genrées de la « gouvernance » mondialisée, ici nommée, par antiphrase, Pax neoliberalia.

Source : https://baragouinages.wordpress.com/2017/04/2
Source : message reçu le 23 avril 21h